La rétinite pigmentaire constitue une maladie génétique dégénérative de l’œil. Elle est caractérisée par la perte progressive de la vision due à l’altération des photorécepteurs, indispensables à la vision. Néanmoins plusieurs recherches ont dévoilé que bien que les photorécepteurs soient détruits, ce n’est pas le cas des nerfs responsables de leur fonctionnement.
Dans ce contexte, des scientifiques américains ont réussi à fabriquer de nouvelles cellules sensibles à la lumière ayant permis à des souris ainsi qu’à des chiens de recouvrer la vue.
Pour ce faire, les chercheurs ont utilisé un adénovirus afin de conduire le gène vers les cellules de la rétine et produire ainsi une protéine réceptrice de lumière. Par la suite, ils ont injecté un composé chimique (MAG) dans la protéine pour pouvoir générer une réponse à la lumière. À l’issue des expériences, les résultats ont été très positifs.