D’après les scientifiques, l’être humain cligne des yeux approximativement 30 000 fois par jour soit 15 à 20 fois par minute, sachant que cette fréquence peut s’accentuer ou diminuer selon les circonstances (travailler devant l’écran) ou l’état psychologique de la personne (calme, anxiété. Psychopathie, etc.).
Ce clignement (nictation) procure un confort visuel important dans la mesure où la fermeture (muscle orbiculaire) et la réouverture (muscle releveur) rapide de la paupière permet la répartition de l’humidité (les larmes) sur la surface de l’œil.
Tel un balais, le cil fait en sorte de protéger l’œil de la poussière et du vent en plus de l’hydrater. Dans le même processus, les paupières luttent contre le dessèchement de l’organe visuel en diffusant les larmes (eau et lipides) vers la surface de la cornée.
De surcroît, une étude conduite par des chercheurs de l’université d’Osaka et publiée dans la revue « PNAS » a révélé que le clignement des yeux permettrait au cerveau de se reposer pendant au moins une fraction de seconde afin d’être plus attentif par la suite.
Il s’agit généralement d’un geste involontaire, néanmoins contrôlable (clin d’œil, sommeil), sauf lorsqu’il s’agit de blépharospasme, dystonie focale d’origine cérébrale caractérisée par un clignement excessif, répétitif et incontrôlé des paupières.