L’utilisation des lentilles de contact est de plus en plus courante surtout depuis que celles-ci sont devenues faciles et confortables à porter, ce qui n’a pas toujours été le cas.
En effet, la première lentille destinée exclusivement à corriger la myopie aurait vu le jour en 1887. Fabriquée à partir de verre soufflé, celle-ci était lourde et incommode avec en plus un diamètre de deux centimètres environ.
Dès les années 1930, on a pu assister à une évolution considérable concrétisée par l’invention des plastiques notamment le Plexiglas. Le recours à cette matière a permis à la lentille d’être beaucoup plus légère tout en étant dure, d’autant plus qu’elle a su convaincre davantage les utilisateurs potentiels. Le seul hic ; un certain inconfort se fait particulièrement sentir du fait que ce type de lentilles empêche l’oxygène d’atteindre la cornée de l’œil.
Vers la fin des années 1970, l’évolution des matériaux a abouti à l’invention des lentilles rigides perméables au gaz, soit à l’oxygène, lesquelles ont pu mettre un terme à ce problème. Cela dit, ces dernières nécessitent un certain temps d’adaptation compte tenu de leur rigidité.
Un peu plus tôt, les travaux des deux chimistes tchèques Otto Wichterle et Drahoslav Lim ont conduit au lancement de la première lentille souple (hydrogel) qui procure un confort immédiat.
Puis au début des années 90, il y a eu l’introduction des lentilles souples jetables grâce aux travaux de l’écossais Ron Hamilton et du laboratoire Daysoft, laissant de côté le souci de l’entretien. Quelques années plus tard (1999), le confort et la perméabilité à l’oxygène ont gagné plus de terrain grâce à l’invention des lentilles en Silicone hydrogel.
Néanmoins, les progrès techniques dans l’industrie optique ainsi que dans la chimie continuent de voir le jour actuellement.